Tempêtes majeures, inondations, sécheresses accrues seront responsables de pertes s'établissant à des dizaines de milliards, voire plus au Canada dans les prochaines années, évalue GHD, une "société mondiale de services d’ingénierie et d’architecture".
"Ce que fait ce rapport, c’est de prendre en compte la perte de productivité économique, les chocs subis par le système en ce qui concerne les prix de la chaîne d’approvisionnement, et tout cela", explique le Canadien Don Holland, qui travaille pour GHD.
Dans l'ordre, c'est le secteur de la fabrication et de la distribution qui sera le plus touché (64 milliards de dollars), suivi du secteur des biens de consommation de détail (26 milliards), puis du secteur bancaire et des assurances (21 milliards), et enfin ceux de l'énergie et des services publics (14 milliards) et de l'agriculture (4 milliards).
Pour M. Holland, les systèmes seront plus résilients si l'on accepte les solutions plus modestes et plus naturelles plutôt que les gros ouvrages censés nous donner l'assurance que tout ira bien.
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