Les interactions entre le climat et la biosphère sont régies par un ensemble de processus opérant de l'échelle locale à l'échelle globale. L'échelle de la parcelle et l'échelle du «paysage», allant de quelques hm² à quelques dizaines de km², sont particulièrement adaptées aux problématiques hydrologiques et agricoles.
Titre: Utilisation de la scintillométrie pour l'étude des bilans hydrologique et énergétique à l'échelle des parcelles et du paysage
Coût: Gratuit, inscription obligatoire
Heure: 12h à 13h
Endroit: Local 2419, Pavillon Charles-De-Koninck, Université Laval, Québec et webdiffusion
Conférencier: Jean-Martial Cohard, Maître de conférence, Institut des géosciences de l’environnement, France
Les interactions entre le climat et la biosphère sont régies par un ensemble de processus opérant de l'échelle locale à l'échelle globale. L'échelle de la parcelle et l'échelle du «paysage», allant de quelques hm² à quelques dizaines de km², sont particulièrement adaptées aux problématiques hydrologiques et agricoles. Malheureusement, la validation des échanges d'énergie et d'eau reste difficile à ces échelles, et seule la scintillométrie est reconnue depuis plusieurs années comme une technologie appropriée (au moins dans le domaine optique des flux de chaleur sensible). En effet, la scintillométrie comble l'écart entre les réseaux de stations locales d'eddy covariance (exigeantes en termes de maintenance et de surveillance) et les méthodes aéroportées (difficiles à mettre en œuvre, représentatives des grandes échelles et incompatibles avec un suivi continu). Après un bref aperçu des principes de scintillométrie, l'exposé montrera comment les données scintillométriques sont utilisées pour comprendre les comportements hydrologiques. L'un d'eux concerne l'Afrique de l'Ouest, l'une des régions du monde les plus vulnérables aux changements climatiques, notamment pour les ressources en eau, où des données de scintillométrie ont été combinées avec d'autres données hydrologiques pour fermer le bilan hydrologique à l'échelle du bassin et évaluer un modèle de Zone Critique. Le développement de nouvelles approches comme la scintillométrie hyperfréquence sera également présenté, car celles-ci offrent des perspectives prometteuses pour documenter et étudier les bilans d'eau et d'énergie pour des terrains hétérogènes.
Jean-Martial Cohard est maître de conférence à l'Institut des géosciences de l’environnement, en France
Deux façons d'y assister :
Les Midi-conférences CentrEau sont des conférences mensuelles sur diverses thématiques de l'eau ouvertes à toute la communauté universitaire et au grand public.