Unique au Canada, le Laboratoire d'innovation paysagère contient trois composantes majeures : une unité de capture et de traitement de données terrains; une unité multifonctionnelle ACE (analyse, conception, évaluation); et une unité de gestion des données pour assurer les interfaces, l'archivage, le catalogage de données et de projets d'aménagement, et la diffusion des informations générées. Il réunit les fonctions essentielles à l'acquisition de données variées sur le terrain utiles à la lecture paysagère et territoriale. Il permet aussi la mise en relation de ces informations dans le cadre de recherches portant par exemple sur l'évaluation des impacts visuels, l'appréciation de scénarios prospectifs d'évolution des paysages ou l'évaluation post-conception de visions d'aménagement à toutes les échelles territoriales avec des équipements technologiques de haut niveau.
Le Laboratoire de bio-optique et biogéochimie aquatique permet d’effectuer des recherches sur les effets des changements climatiques et du dégel du pergélisol sur la dynamique de mélange et la transparence de l’eau en milieu lacustre, et leurs multiples conséquences sur le réseau alimentaire microbien, les émissions de gaz à effet de serre et l’habitat oxythermique. Les recherches effectuées avec cette infrastructure portent également sur le développement d’outils optiques pour la détection précoce des fleurs d’eau d’algues et de cyanobactéries et autres problématiques liées au brunissement des eaux.
Ce laboratoire constitué d’un modèle physique d’un réseau municipal de distribution d’eau potable vise une meilleure gestion de ces réseaux. L'infrastructure reproduit un secteur type d’un réseau municipal de distribution d’eau potable. Les conduites ont environ 2/3 du diamètre et de la pression réelle d’un véritable réseau. Le réseau est équipé de nombreux capteurs (débit, pression, conductivité), de régulateurs de pression, de vannes d’isolement et de robinets (pour simuler l’utilisation d’eau ou les fuites) qui sont tous reliés à un système informatique central. Le montage est conçu de façon à être des plus polyvalent.
L’équipe bénéficie d’un laboratoire d’analyse comprenant les appareils suivants : Absorption atomique, Analyseur de carbone, Analyseurs de chlore en continu, Analyseurs de UV en continu, Analyseurs d’azote ammoniacal en continu, Analyseurs de turbidité en continu, Analyseur de particules, Chromatographe ionique, Chromatographes gazeux à détection à capture d’électron (GC-ECD), Chromatographe en phase gazeuse avec spectromètre de masse (GC-MS), Chromatographe en phase gazeuse avec spectromètre de masse en tandem (GC-MS-MS), Chromatographe en phase liquide ultraperformance (UPLC), Équipements pour la microbiologie moléculaire, Spectrophotomètre UV, Titrateur automatique, Identificateur de colonies, Cycleurs thermiques, Robot pour la préparation d’échantillons d’eau. L’équipe opère également divers montages expérimentaux et possède différents logiciels de simulation.
Le laboratoire est doté d’un cytomètre BD LSRFortessa à quatre lasers qui permet d'effectuer des analyses multiparamétriques de haut niveau pour caractériser des populations cellulaires. Un cytomètre BD FACS Calibur à deux lasers permet d’effectuer des analyses de routine telle l’expression de marqueurs de surface. Le système de microscopie confocale Zeiss LSM780 est quant à lui un instrument de pointe permettant l’étude de divers processus biologiques sur plans cellulaire et subcellulaire tels le « trafficking » intracellulaire et la localisation de molécules d’agents pathogènes.
Le laboratoire MiCEL se spécialise dans l’analyse moléculaire et métagénomique des communautés microbiennes présentes dans les infrastructures de gestion de l’eau.
Le laboratoire est capable de performer différentes analyses utilisant l’ADN et l’ARN présent dans les échantillons environnementaux incluant : l'exercice d'analyses et quantifications PCR (réaction de polymérisation en chaîne), la microscopie en fluorescence in situ Hybridization de l'ARN 16S (FISH), le séquençage à haut débit d’amplicons pour analyser la diversité phylogénétique et fonctionnelle des communautés, ainsi que le séquençage métagénomique (shotgun sequencing).
Le laboratoire eau et environnement a tout l'équipement nécessaire pour faire des analyses physico-chimiques et (micro)biologique d'échantillons environnementaux (eau potable, eau de rivière et de lac, eau usée, sols et sédiments), des analyses de sous-produits de la désinfection d'eau potable et des analyses bactériologiques de l'eau potable.
Équipements :
- Absorption atomique
- Analyseur de carbone (COT)
- Analyseurs de chlore en continu
- Analyseurs UV/Vis en continu
- Analyseurs d'azote ammoniacal, nitrite et nitrate en continu
- Analyseurs de chlorophyle en continu - Analyseurs de phosphate en continu
- Analyseurs de turbidité en continu
- Analyseurs de taille de particules
- Analyseurs de distribution de vitesse de chute (ViCAs, système d'élutriation)
- Chromatographe ionique et gazeuse (GC-ECD, GC-MS, GC-MS-MS)
- Cycleurs thermiques
- Équipement DBO, BMP
- Équipements pour microbiologie moléculaire
- Équipement d'extraction de lipides
- Microscope
- Identificateur de colonies
- Respiromètres
- Titrateur automatique
Le laboratoire BioEngine dans le département de génie chimique de l’Université Laval comporte des équipements et pilotes haut de gamme pour la récupération de ressources à partir des matières résiduelles et des eaux polluées. On y trouve notamment des réacteurs de potentiel méthanogène (BMP), des réacteurs semi-continus de biométhanisation en 1, 2 ou 3 phases, des réacteurs de compostage et conditionnement aérobie contrôlé, un granulateur à lit fluidisé, un pilote de récupération de phosphore par adsorption, un montage de récupération d’azote par stripping et absorption, un bioréacteur à membranes, un station de mesure pour le suivi des paramètres physicochimiques et biologiques à temps réel, ainsi que des équipements pour la caractérisation des eaux et des matières organiques résiduelles.
À Polytechnique Montréal, la subvention FCI-MELS a permis la construction d’espaces d’analyse, de puits d’essai, d’une salle de niveau 2 pour les travaux sur les organismes pathogènes, d’installations pilotes fixes, de chambres froides et de chambres à température contrôlée, de locaux de chimie analytique, de microbiologie et de génie de l'environnement et de halls d'essai, pour une superficie de 800 m2 environ. Ces espaces sont consacrés à des projets en traitement de l’eau potable et des eaux usées et complètent les installations existantes. Deux laboratoires de traitement des boues de pâtes et papier par bioséchage sont également utilisés par les chercheurs du CREDEAU. Les installations disponibles à l’École de Technologie Supérieure, pour une superficie totale de 800 m2 environ, comprennent un hall de pilotes pour les études à grande échelle, un laboratoire d’instrumentation et un laboratoire humide d'analyses, un laboratoire de microbiologie, de physique et de pesée, une chambre à environnement contrôlé permettant de simuler les conditions saisonnières et une salle blanche de recherche en biotechnologie et en nanotechnologie. Un laboratoire de conception de produits et de procédés a été construit à l'Université de Montréal au Pavillon André-Aisenstadt en 2014. Le laboratoire informatisé est équipé du logiciel de simulation de processus BALAS permettant d'obtenir des données d'exploitation hors site en temps réel. Une infrastructure de recherche en phytotechnologie a également été installée au Jardin botanique de Montréal en 2016.