Le BVE Sainte-Marthe consiste en un ensemble de stations de mesures hydrométéorologiques enregistrant en continu les paramètres clefs liés à l’hydrologie et à la neige. Ces points de mesure sont répartis dans et à proximité de la zone de drainage de l’affluent 29 de la Rivière à la Raquette. Il a une superficie de près de 10 km².
Le BEREV a pour objectif de caractériser le cycle de l'eau et les flux de surface (énergie, eau et carbone) en milieu boréal afin d'accroître notre compréhension des processus hydrologiques et hydrométéorologiques en présence de neige abondante, en support à une meilleure modélisation et à de meilleures pratiques forestières. Le BEREV dispose notamment d'équipements micrométéorologiques au-dessus de la canopée. Visionnez le webinaire explicatif du BEREV : https://youtu.be/-bbwMuuYLYg
Le complexe de recherche, unique au Canada, est constitué d’un bassin versant expérimental et une rivière expérimentale. D’une superficie approximative de 0,4 ha, le bassin versant a une longueur de 100 m et une largeur variant de 30 m à son exutoire à environ 50 m dans sa partie la plus large. Le fond et les parois sont constitués d’un assemblage de murs de béton et de géomembranes pour assurer une étanchéité complète du bassin. La profondeur du bassin varie entre 3 m à son exutoire à près de 5 m en amont. Le bassin est rempli d’un sol mélangé prélevé à même le site et constitué de till, de sable et gravier avec hétérogénéités spatiales. Un système de collecte des eaux souterraines, doté de conduites d’évacuation et de vannes, permet de contrôler la nappe. On y retrouve un ensemble d’instruments et de capteurs : pluviomètres, sondes d’humidité du sol, piézomètres, tensiomètres, lysimètres, station météorologique et analyseur de manteau neigeux qui permettent de fournir un portrait détaillé des variables d’état et flux dans le bassin versant. La rivière expérimentale est constituée d'un canal fluvial dynamique de 3 m de large et 50 m de long avec une pente initiale de 0,5%. Le canal peut serpenter librement dans une vallée de 20 m de large. Le couloir est rempli d'un substrat mobile d'au moins 1 m d'épaisseur qui permet de modifier la forme, la pente, la rugosité et la topographie. Une membrane imperméable est placée sous le lit et les berges du canal pour minimiser les pertes d'eau par infiltration. Le matériau de remblayage est composé d'un mélange de gravier/sable arrondi. La rivière fonctionne comme un système en circuit fermé. L'eau qui circule en boucle, est acheminée par deux pompes centrifuges à vitesse variable totalisant 0,8 m3/s vers un canal d’amenée et un réservoir de tête et s’écoulera dans la rivière expérimentale via un déversoir. La profondeur du débit à l'extrémité aval de la rivière est contrôlée par une vanne d'écoulement, après quoi l’eau se déverse dans un bassin de sédimentation et ensuite vers le bassin de pompage. Les sédiments transportés sont collectés dans le bassin de sédimentation et seront transportés/stockés en amont via le système de recirculation des sédiments.
L’infrastructure sera accessible en priorité aux chercheurs ayant obtenu la subvention ayant permis la construction, dont certains sont membres de CentrEau, ainsi qu’aux chercheurs collaborateurs. Des chercheurs qui ne collaborent pas avec les chercheurs principaux pourront aussi utiliser l’infrastructure. Des frais pourraient s'appliquer.
Le laboratoire d'hydraulique de l'Université de Sherbrooke est un des plus vastes au Canada. Il est utilisé autant pour les cours que pour la recherche ou la réalisation d'expertises. De nombreux montages et plusieurs canaux permettent la visualisation et l'expérimentation de presque tous les phénomènes de l'hydraulique à surface libre et sous pression. On y trouve notamment une pompe de 40 hp, un système de mise en charge, une station de jaugeage, des canaux, de nombreuses vannes et un canal à houle. Les instruments de mesures faisant appel aux plus récentes technologies comme la vélocimétrie doppler acoustique, sont reliés à des systèmes d'acquisition de données informatisées.
Le laboratoire d'hydraulique du département de génie civil de l'Université Laval comporte plusieurs équipements pour reproduire des écoulements à surface libre et en charge. On y trouve notamment une pompe de 40 hp, un système de mise en charge, une station de jaugeage, des canaux, de nombreuses vannes et un canal à houle. Les instruments de mesures faisant appel aux plus récentes technologies comme la vélocimétrie doppler acoustique, sont reliés à des systèmes d'acquisition de données informatisées. Dans le cadre d'activités de recherche, on peut y réaliser des montages spécifiques. Actuellement, on peut y observer un banc d'essai permettant d'évaluer, en vraie grandeur, la capacité hydraulique des grilles d'égout pluvial.
Le laboratoire d'hydrogéologie de l'Université Laval dispose de l'équipement nécessaire pour mesurer les paramètres hydrauliques de base dans des échantillons de matériaux meubles, soit la conductivité hydraulique saturée, la porosité et la courbe de rétention d'eau des sols partiellement saturés. Il est également possible de réaliser des essais de traçage de solutés sous forme dissoute afin de déterminer les paramètres de transport d'un milieu poreux.
Ce laboratoire sert notamment à la réalisation de travaux de recherche portant sur la compréhension du devenir environnemental des matériaux énergétiques. Le laboratoire comprend deux bacs expérimentaux dont la taille permet de réaliser des expériences de restauration se rapprochant des conditions de terrain, mais sous des conditions expérimentales contrôlées. Ces bacs peuvent contenir de 4 à 9 m³ de sols provenant de sites contaminés ou de sols propres auxquels des contaminants spécifiques peuvent être ajoutés.
Unique au Canada, le Laboratoire d'innovation paysagère contient trois composantes majeures : une unité de capture et de traitement de données terrains; une unité multifonctionnelle ACE (analyse, conception, évaluation); et une unité de gestion des données pour assurer les interfaces, l'archivage, le catalogage de données et de projets d'aménagement, et la diffusion des informations générées. Il réunit les fonctions essentielles à l'acquisition de données variées sur le terrain utiles à la lecture paysagère et territoriale. Il permet aussi la mise en relation de ces informations dans le cadre de recherches portant par exemple sur l'évaluation des impacts visuels, l'appréciation de scénarios prospectifs d'évolution des paysages ou l'évaluation post-conception de visions d'aménagement à toutes les échelles territoriales avec des équipements technologiques de haut niveau.
Ce laboratoire vise le développement de techniques électrolytiques et de procédés oxydatifs afin d’améliorer les systèmes de traitement des eaux usées municipales et industrielles ou remplacer les technologies conventionnelles peu efficaces pour enlever les contaminants organiques réfractaires, inorganiques et microbiens. Il comprend 4 installations : a) Unités de traitement et de pilotage de type laboratoire, b) Unités d’instrumentation de type analytique, c) Montage des unités, stockage des réactifs, installation de fours et de balances, et d) Labo lourd (unité de pilotage préindustriel)