Le laboratoire MiCEL se spécialise dans l’analyse moléculaire et métagénomique des communautés microbiennes présentes dans les infrastructures de gestion de l’eau.
Le laboratoire est capable de performer différentes analyses utilisant l’ADN et l’ARN présent dans les échantillons environnementaux incluant : l'exercice d'analyses et quantifications PCR (réaction de polymérisation en chaîne), la microscopie en fluorescence in situ Hybridization de l'ARN 16S (FISH), le séquençage à haut débit d’amplicons pour analyser la diversité phylogénétique et fonctionnelle des communautés, ainsi que le séquençage métagénomique (shotgun sequencing).
Cette infrastructure permet de mesurer les éléments traces dans une grande diversité de matrices naturelles allant d’échantillons d’eau ou de sols à des fractions cellulaires d’organismes vivants. Le laboratoire comprend : 1) un spectromètre de masse à quadripôle couplé à un plasma inductif (ICP-MS) 2) un chromatographe en phase liquide à haute performance (HPLC) 3) une ultracentrifugeuse 4) deux compteurs de radiation (compteur gamma et compteur à scintillation liquide).
Le laboratoire eau et environnement a tout l'équipement nécessaire pour faire des analyses physico-chimiques et (micro)biologique d'échantillons environnementaux (eau potable, eau de rivière et de lac, eau usée, sols et sédiments), des analyses de sous-produits de la désinfection d'eau potable et des analyses bactériologiques de l'eau potable.
Équipements :
- Absorption atomique
- Analyseur de carbone (COT)
- Analyseurs de chlore en continu
- Analyseurs UV/Vis en continu
- Analyseurs d'azote ammoniacal, nitrite et nitrate en continu
- Analyseurs de chlorophyle en continu - Analyseurs de phosphate en continu
- Analyseurs de turbidité en continu
- Analyseurs de taille de particules
- Analyseurs de distribution de vitesse de chute (ViCAs, système d'élutriation)
- Chromatographe ionique et gazeuse (GC-ECD, GC-MS, GC-MS-MS)
- Cycleurs thermiques
- Équipement DBO, BMP
- Équipements pour microbiologie moléculaire
- Équipement d'extraction de lipides
- Microscope
- Identificateur de colonies
- Respiromètres
- Titrateur automatique
Le laboratoire en écotoxicogénomique et perturbation endocrinienne (LEPE) regroupe l’expertise, les connaissances, l’infrastructure et l’instrumentation nécessaires pour tester les effets des contaminants sur la santé des organismes vivants. Les expériences se font en laboratoire, en microcosme, en mésocosme et sur le terrain. L’équipe développe des biomarqueurs uniques pour chaque espèce visée afin de comprendre et valider les mécanismes d’action des contaminants. Le groupe est également spécialisé dans l’étude des perturbateurs endocriniens et possède, entre autres, des lignées cellulaires ultra-sensibles qui permettent d’identifier les contaminants capables d’altérer la réponse hormonale.
Ce laboratoire permet de développer, entre autres, des approches durables de gestion du littoral pour contrer l’érosion engendrée par les changements climatiques. Ce laboratoire d’envergure mondiale permet de simuler les houles, la marée et les courants de grand débit affectant la majorité des cours d’eau à lit grossier, tels les rivières et le fleuve St-Laurent. Il offre un riche potentiel d’applications, par exemple :
- Modéliser le profil d’équilibre des plages pour la stabilisation des littoraux;
- Modéliser la sédimentation dans les ports et les marinas pour planifier le dragage ou contrôler la dérive sédimentaire;
- Étudier l’interaction des courants et vagues sur les structures côtières et en mer;
- Modéliser les phénomènes de dépassement et de débordement dus à la hausse du niveau marin sur les littoraux canadiens;
- Simuler l’effet des marées sur les aménagements portuaires;
- Simuler l’effet des glaces sur des rives en présence de houle et de courants;
- Modéliser la diffusion des polluants dans des systèmes hydrauliques complexes;
- Concevoir des aménagements ou solutions douces de protection des côtes.
Le LIASHyC vise à être une référence mondiale dans le domaine des systèmes hydrogéologiques complexes grâce à la qualité et à la pertinence de ses travaux de recherche et d’innovation, de formation et de ses activités de transfert. Le programme de recherche et d’innovation porta sur l’hydrogéologie des milieux fissurés, l’hydrogéologie des régions nordiques et alpines, ainsi que sur la caractérisation des hétérogénéités hydrogéologiques. Le LIASHyC est constitué des parties suivantes :
- Institut des sciences de la Terre de l’UNIL (ISTE-UNIL)
- Centre d’Hydrogéologie et de Géothermie de l’UNINE (CHYN-UNINE)
- Centre Eau Terre Environnement de l’INRS
- Département de géologie et de génie géologique de l’Université Laval
La recherche réalisée au Laboratoire ouvert de géothermie (LOG) permet une meilleure compréhension des phénomènes souterrains de transfert de chaleur et d’écoulement diminuant les risques technologiques en géothermie. L'accès au laboratoire est « ouvert », inspiré de la philosophie des logiciels libres.
Le laboratoire BioEngine dans le département de génie chimique de l’Université Laval comporte des équipements et pilotes haut de gamme pour la récupération de ressources à partir des matières résiduelles et des eaux polluées. On y trouve notamment des réacteurs de potentiel méthanogène (BMP), des réacteurs semi-continus de biométhanisation en 1, 2 ou 3 phases, des réacteurs de compostage et conditionnement aérobie contrôlé, un granulateur à lit fluidisé, un pilote de récupération de phosphore par adsorption, un montage de récupération d’azote par stripping et absorption, un bioréacteur à membranes, un station de mesure pour le suivi des paramètres physicochimiques et biologiques à temps réel, ainsi que des équipements pour la caractérisation des eaux et des matières organiques résiduelles.
À Polytechnique Montréal, la subvention FCI-MELS a permis la construction d’espaces d’analyse, de puits d’essai, d’une salle de niveau 2 pour les travaux sur les organismes pathogènes, d’installations pilotes fixes, de chambres froides et de chambres à température contrôlée, de locaux de chimie analytique, de microbiologie et de génie de l'environnement et de halls d'essai, pour une superficie de 800 m2 environ. Ces espaces sont consacrés à des projets en traitement de l’eau potable et des eaux usées et complètent les installations existantes. Deux laboratoires de traitement des boues de pâtes et papier par bioséchage sont également utilisés par les chercheurs du CREDEAU. Les installations disponibles à l’École de Technologie Supérieure, pour une superficie totale de 800 m2 environ, comprennent un hall de pilotes pour les études à grande échelle, un laboratoire d’instrumentation et un laboratoire humide d'analyses, un laboratoire de microbiologie, de physique et de pesée, une chambre à environnement contrôlé permettant de simuler les conditions saisonnières et une salle blanche de recherche en biotechnologie et en nanotechnologie. Un laboratoire de conception de produits et de procédés a été construit à l'Université de Montréal au Pavillon André-Aisenstadt en 2014. Le laboratoire informatisé est équipé du logiciel de simulation de processus BALAS permettant d'obtenir des données d'exploitation hors site en temps réel. Une infrastructure de recherche en phytotechnologie a également été installée au Jardin botanique de Montréal en 2016.
Ces laboratoires permettent d’analyser des échantillons d’eau par colorimétrie, fluorométrie, spectroscopie, radioisotopie et chromatographie, ainsi que d’analyser les composés organiques et les métaux traces présents dans différentes matrices (eau, effluents, boues d’épuration, sols, sédiments, tissus biologiques), et enfin, d’analyser les éléments présents dans des échantillons solides (roches, sols, sédiments, boues). Scanographie par microfluorescence X : Analyses non destructives par radiographie couplées à l’analyse chimique par microfluorescence X de roches, de sols et de sédiments. Microscopie électronique à balayage : Production d’images en haute résolution de la surface et de la composition d’un échantillon à l’aide d’une technologie utilisant les interactions électrons-matière.