Le Laboratoire de bio-optique et biogéochimie aquatique permet d’effectuer des recherches sur les effets des changements climatiques et du dégel du pergélisol sur la dynamique de mélange et la transparence de l’eau en milieu lacustre, et leurs multiples conséquences sur le réseau alimentaire microbien, les émissions de gaz à effet de serre et l’habitat oxythermique. Les recherches effectuées avec cette infrastructure portent également sur le développement d’outils optiques pour la détection précoce des fleurs d’eau d’algues et de cyanobactéries et autres problématiques liées au brunissement des eaux.
Ce laboratoire constitué d’un modèle physique d’un réseau municipal de distribution d’eau potable vise une meilleure gestion de ces réseaux. L'infrastructure reproduit un secteur type d’un réseau municipal de distribution d’eau potable. Les conduites ont environ 2/3 du diamètre et de la pression réelle d’un véritable réseau. Le réseau est équipé de nombreux capteurs (débit, pression, conductivité), de régulateurs de pression, de vannes d’isolement et de robinets (pour simuler l’utilisation d’eau ou les fuites) qui sont tous reliés à un système informatique central. Le montage est conçu de façon à être des plus polyvalent.
Le laboratoire est doté d’un cytomètre BD LSRFortessa à quatre lasers qui permet d'effectuer des analyses multiparamétriques de haut niveau pour caractériser des populations cellulaires. Un cytomètre BD FACS Calibur à deux lasers permet d’effectuer des analyses de routine telle l’expression de marqueurs de surface. Le système de microscopie confocale Zeiss LSM780 est quant à lui un instrument de pointe permettant l’étude de divers processus biologiques sur plans cellulaire et subcellulaire tels le « trafficking » intracellulaire et la localisation de molécules d’agents pathogènes.