Ce laboratoire sert notamment à la réalisation de travaux de recherche portant sur la compréhension du devenir environnemental des matériaux énergétiques. Le laboratoire comprend deux bacs expérimentaux dont la taille permet de réaliser des expériences de restauration se rapprochant des conditions de terrain, mais sous des conditions expérimentales contrôlées. Ces bacs peuvent contenir de 4 à 9 m³ de sols provenant de sites contaminés ou de sols propres auxquels des contaminants spécifiques peuvent être ajoutés.
Unique au Canada, le Laboratoire d'innovation paysagère contient trois composantes majeures : une unité de capture et de traitement de données terrains; une unité multifonctionnelle ACE (analyse, conception, évaluation); et une unité de gestion des données pour assurer les interfaces, l'archivage, le catalogage de données et de projets d'aménagement, et la diffusion des informations générées. Il réunit les fonctions essentielles à l'acquisition de données variées sur le terrain utiles à la lecture paysagère et territoriale. Il permet aussi la mise en relation de ces informations dans le cadre de recherches portant par exemple sur l'évaluation des impacts visuels, l'appréciation de scénarios prospectifs d'évolution des paysages ou l'évaluation post-conception de visions d'aménagement à toutes les échelles territoriales avec des équipements technologiques de haut niveau.
Ce laboratoire vise le développement de techniques électrolytiques et de procédés oxydatifs afin d’améliorer les systèmes de traitement des eaux usées municipales et industrielles ou remplacer les technologies conventionnelles peu efficaces pour enlever les contaminants organiques réfractaires, inorganiques et microbiens. Il comprend 4 installations : a) Unités de traitement et de pilotage de type laboratoire, b) Unités d’instrumentation de type analytique, c) Montage des unités, stockage des réactifs, installation de fours et de balances, et d) Labo lourd (unité de pilotage préindustriel)
Le Laboratoire de bio-optique et biogéochimie aquatique permet d’effectuer des recherches sur les effets des changements climatiques et du dégel du pergélisol sur la dynamique de mélange et la transparence de l’eau en milieu lacustre, et leurs multiples conséquences sur le réseau alimentaire microbien, les émissions de gaz à effet de serre et l’habitat oxythermique. Les recherches effectuées avec cette infrastructure portent également sur le développement d’outils optiques pour la détection précoce des fleurs d’eau d’algues et de cyanobactéries et autres problématiques liées au brunissement des eaux.
Le laboratoire Yargeau pour le contrôle des contaminants d'intérêt émergent est implanté à l'Université McGill grâce à un financement octroyé par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Ce laboratoire à la pointe de la technologie est la solution à tout besoin de recherche relatif à la présence, au devenir et à l'élimination des contaminants lors du processus de traitement des eaux usées. On y retrouve : LC-HRMS; Microtox; Système accéléré d'extraction de solvant; système d'extraction par micro-ondes; extraction en phase solide.
Ce laboratoire constitué d’un modèle physique d’un réseau municipal de distribution d’eau potable vise une meilleure gestion de ces réseaux. L'infrastructure reproduit un secteur type d’un réseau municipal de distribution d’eau potable. Les conduites ont environ 2/3 du diamètre et de la pression réelle d’un véritable réseau. Le réseau est équipé de nombreux capteurs (débit, pression, conductivité), de régulateurs de pression, de vannes d’isolement et de robinets (pour simuler l’utilisation d’eau ou les fuites) qui sont tous reliés à un système informatique central. Le montage est conçu de façon à être des plus polyvalent.
Les chercheurs du Laboratoire de génie de l'environnement ont comme mission d'acquérir des connaissances permettant d'améliorer la qualité de l'environnement. Particulièrement, ils œuvrent dans 2 axes de recherche majeurs, à savoir le développement de technologies environnementales novatrices de réhabilitation des milieux contaminés, et la caractérisation des milieux contaminés.
L’équipe bénéficie d’un laboratoire d’analyse comprenant les appareils suivants : Absorption atomique, Analyseur de carbone, Analyseurs de chlore en continu, Analyseurs de UV en continu, Analyseurs d’azote ammoniacal en continu, Analyseurs de turbidité en continu, Analyseur de particules, Chromatographe ionique, Chromatographes gazeux à détection à capture d’électron (GC-ECD), Chromatographe en phase gazeuse avec spectromètre de masse (GC-MS), Chromatographe en phase gazeuse avec spectromètre de masse en tandem (GC-MS-MS), Chromatographe en phase liquide ultraperformance (UPLC), Équipements pour la microbiologie moléculaire, Spectrophotomètre UV, Titrateur automatique, Identificateur de colonies, Cycleurs thermiques, Robot pour la préparation d’échantillons d’eau. L’équipe opère également divers montages expérimentaux et possède différents logiciels de simulation.
Le laboratoire de microanalyse offre à la communauté scientifique, aux entreprises et à l'industrie un service de caractérisation de matériaux naturels et synthétiques. Le laboratoire opère une microsonde électronique CAMECA SX-100 et un microscope électronique à balayage JEOL 840-A (MEB). Le laboratoire opère aussi un diffractomètre de rayons-X Siemens D5000.