La rivière Magpie, située sur la Côte-Nord, bénéficie depuis deux ans d'une "personnalité juridique" conférée unilatéralement par l'Alliance Muteshekau-shipu. Le groupe ne compte pas en rester là, puisqu'il s'adresse maintenant aux instances internationales afin d'empêcher tout projet de harnachement de la rivière.
Cette "personnalité juridique", qui est censée conférer des droits à la rivière comme ceux liés à son intégrité physique et biologique, semble toutefois symbolique puisqu'elle n'émane pas du parlement québécois.
L'Alliance Muteshekau-shipu, composée de la communauté innue d'Ekuanitshit, de la MRC de Minganie et de deux associations de protection, veut donc aller plus loin et en appelle maintenant à une reconnaissance par le consortium APAC (aire du patrimoine autochtone et communautaire) de même qu'à une inscription au registre mondial des aires protégées.
Et Québec et Hydro-Québec n'ont pas écarté, jusqu'à maintenant, la possibilité de créer un barrage hydroélectrique sur la rivière Magpie. Hydro-Québec devrait annoncer ses couleurs dans ce dossier dans les prochains mois.
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